L’humanité est aux portes de l’enfer. C’est ainsi que le chef de l’ONU qualifie la situation de notre monde[1]. Les incendies, les chaleurs terribles, les ouragans, les inondations, les sécheresses. La nature semble en colère. Et il n’y a pas qu’elle. Régulièrement, nous entendons que des peuples se sont soulevés et que des dictateurs écrasent leur peuple. Une colère qui semble monter de partout. Comment fuir la colère à venir ?
La colère à venir au temps de Jésus
La colère dans les textes religieux de l’époque
À l’époque de la venue de Jésus, les gens avaient eux aussi compris que quelque chose n’allait pas : le peuple de Dieu était sous domination romaine. Jean-Baptiste se met à prêcher dans le désert, près du Jourdain. Ce n’était pas encore le réchauffement climatique, mais le paysage de cette région du monde nous donne un avant-goût de ce qui risque d’arriver dans de nombreuses régions du monde. Il fait chaud. Rien ne pousse. Il fait très chaud. À deux pas se trouve la mer morte. C’est dans ce lieu de mort que Jean-Baptiste prépare le renouveau.
Le changement d’attitude pour fuir la colère
Jean exhorte ses auditeurs à un partage radical avec ceux qui sont dans le besoin. Ces paroles ont longtemps été pour moi l’un des commandements les plus énigmatiques et les plus difficiles de la Bible. Je désire au plus profond de mon cœur suivre Jésus-Christ, que l’on connaît à travers la Bible. Mais donner tout ce qui n’est strictement pas nécessaire… c’est rude.
C’est d’autant plus difficile que cette conception de la foi va à l’encontre du bon sens et de la prévoyance que les Proverbes enseignent. D’où la question : que veut dire Jean-Baptiste ? Faut-il comprendre cette parole de façon littérale ?
Un partage qui apporte une solution
Je me suis dit que j’allais faire ainsi, et même mieux ! donner toutes mes chemises et porter un t-shirt ! Ce serait absurde. C’est qui est clair, c’est que nous devons faire preuve de générosité, jusqu’à donner tout ce qui ne nous est pas indispensable. Si nous mettions en œuvre ce commandement, cela calmerait effectivement la colère qui nous entoure. Le partage calmerait la colère qui gronde chez de nombreux peuples. Si les dictateurs se contentaient de ce qu’ils possèdent, ce ne serait plus des dictateurs. Que dire de notre planète, si nous n’avions pas soif d’avoir toujours plus, mais que nous vivions le partage comme quelque chose de plus important que la recherche et le développement ? Un partage qui n’est pas réservé aux grands de ce monde, mais à chacun de ses habitants.
Jean ne propose pas un style de vie. Il apporte une solution : la repentance.
Lorsque des gens exerçant des métiers peu recommandables viennent lui demander des précisions, il ne les invite pas à changer de métier. Il leur dit de se contenter de ce qu’ils reçoivent, de pratiquer la justice et d’être généreux dans la mesure de leurs moyens. Avec ces paroles, je comprends à la fois les proverbes et la parole de l’Évangile ! Prévoyons au mieux l’avenir, aussi financièrement, de façon à pouvoir venir en aide à ceux qui en ont besoin dans une forme radicale de partage.
[1] « L’humanité aux “portes de l’enfer” avec la crise climatique, avertit le chef de l’ONU », 20 septembre 2023, dans rts.ch, https://www.rts.ch/info/monde/14327419-lhumanite-aux-portes-de-lenfer-avec-la-crise-climatique-avertit-le-chef-de-lonu.html (Page consultée le 23 septembre 2023).
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