Le célibat peut être vécu de quatre façon différentes :

  1. Le célibat avant le mariage ;
  2. Le célibat qui dure, volontairement ou par la force des choses ;
  3. Le célibat après une séparation ;
  4. Le veuvage.

Toutefois, le veuvage comporte une spécificité évidente, celle d’avoir perdu l’être cher. Après avoir abordé le célibat d’une façon générale, nous nous arrêtons maintenant plus spécifiquement sur la question du veuvage. La Bible en parle à de nombreuses reprises. Les veuves sont mentionnées une huitantaine de fois dans la Bible[1], mais il y a un passage qui s’y attarde plus longuement, en 1 Timothée 5 : 1-16.

Le veuvage est un thème qui nous concerne tous, jeune et vieux, pour deux raisons. Premièrement, nous nous trouverons tous dans cette situation un jour ou l’autre. D’une certaine manière, même les célibataires seront un jour dans cette situation. Nous découvrirons la deuxième raison un peu plus tard.

1 Timothée 5 : 1 – 16

1 Ne reprends pas le vieillard avec dureté, mais encourage-le comme un père. Encourage les jeunes gens comme des frères, 2 les femmes âgées comme des mères, celles qui sont jeunes comme des sœurs, en toute pureté.

3 Honore les veuves qui sont vraiment veuves. 4 Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent à exercer la piété d’abord envers leur propre famille et à rendre à leurs parents ce qu’ils ont reçu d’eux, car cela est agréable à Dieu. 5 La vraie veuve, celle qui est restée toute seule, a mis son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières. 6 Par contre, celle qui vit dans les plaisirs est morte, bien que vivante. 7 Donne-leur ces instructions afin qu’elles soient irréprochables. 8 Si quelqu’un ne prend pas soin des siens, et en particulier des membres de sa famille proche, il a renié la foi et il est pire qu’un non-croyant.

9 Pour être inscrite sur la liste, une veuve ne doit pas avoir moins de 60 ans. Il faut qu’elle ait été fidèle à son mari 10 et qu’elle soit connue pour de belles œuvres : qu’elle ait élevé ses enfants, exercé l’hospitalité, lavé les pieds des saints, porté secours aux opprimés, cherché à faire le bien en toute occasion.

11 Par contre, écarte de la liste les jeunes veuves, car lorsque leurs désirs les dressent contre Christ, elles veulent se remarier 12 et se rendent ainsi coupables d’avoir rompu leur engagement initial. 13 De plus, étant désœuvrées, elles prennent l’habitude d’aller de maison en maison. Et non contentes d’être désœuvrées, elles se montrent encore bavardes et indiscrètes en parlant de ce qu’il ne faut pas. 14 Je veux donc que les jeunes veuves se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de dire du mal de nous. 15 En effet, certaines se sont déjà détournées pour suivre Satan.

16 Si un croyant, homme ou femme, a des veuves dans sa famille, qu’il les assiste et que l’Église n’en ait pas la charge, afin qu’elle puisse aider celles qui sont vraiment veuves.

Honore les veuves qui sont vraiment veuves

Paul commence ses recommandations à Timothée concernant les veuves avec cette phrase : « Honore les veuves qui sont vraiment veuves. » La suite de ce passage est une explication de cette phrase.

Honorer

Honorer : il s’agit ici plus que d’enlever son chapeau lorsqu’on dit bonjour, ou céder sa place à la personne à qui l’on souhaite manifester son respect. Il est question d’apporter un soutien financier[2]. Pourquoi apporter un soutien financier aux veuves ? Simplement parce qu’à l’époque de Timothée, sans soutien financier, les veuves étaient vouées à une vie de misère. En ce temps-là, les femmes étaient souvent peu éduquées et n’avaient pas la possibilité de travailler comme aujourd’hui. Il n’y avait pas non plus d’assurances sociales pour les aider à subvenir à leurs besoins. À ces difficultés s’ajoutait, parfois, la charge d’enfants. C’est pour éviter cette misère qu’une loi avait été promulguée, on l’appelle souvent la loi du lévirat, et se trouve en Deutéronome 25 : 5-10[3]. Lorsqu’une femme perd son mari sans qu’ils aient eu d’enfants, le frère du défunt est tenu de l’épouser. C’est une pratique qui avait encore cours à l’époque de Jésus[4].

Théoriquement, une veuve était donc sans famille, sous soutien proche, ou alors avec des enfants sous sa responsabilité. En cas de veuvage, il fallait donc que la communauté se mobilise pour prendre soin des veuves. C’est la raison pour laquelle il n’est jamais mention dans la Bible des veufs : un homme avait la possibilité de subvenir à ses besoins. Comme le dit Paul ailleurs : « si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. » (2 Thessaloniciens 3 : 11)

Timothée, en tant que responsable de l’église, était chargé de dire qui devait être soutenu par l’église : les fidèles donnaient une partie de leurs revenus, qui devaient être redistribués de différentes façons, dont une partie pour la prise en charge des veuves.

Les vraies veuves

« Honore les veuves qui sont vraiment veuves. » Paul, en parlant de celles qui sont vraiment veuves, introduit une distinction entre les vraies et les « fausses » veuves. Autrement dit, dans sa perspective, la caractéristique qui fait d’une personne une veuve, qui a besoin d’être soutenue, n’est pas seulement d’avoir perdu son mari. Il établit une liste de cinq critères pour identifier la véritable veuve.

1.     Absence de famille

Le premier critère mentionné est l’absence de famille (v. 5). Si la veuve a une famille, sa famille doit s’occuper d’elle. Avant de donner de l’argent pour Dieu, pour l’Église, la famille est appelée à prendre soin de la veuve (v. 16), sans quoi son comportement est pire que celui des incroyants (v. 8). Un commandement qui donne à réfléchir sur nos relations familiales…

2.     Restée seule

Deuxième critère : la veuve est restée seule (v. 5). Pour un Suisse du 21e siècle, cela semble paradoxal par rapport à ce qui a été dit avant. Mais il faut se rendre compte que dans les sociétés où il n’y a pas un « état-providence », on ne laisse pas les gens mourir dans la rue. Les veuves ont souvent une solution de replis, par exemple chez un parent lointain. Cependant, lorsqu’on se réfugie de la sorte chez quelqu’un, on est soumis aux règles de la maison, et notamment à la religion de cette maison. Il existe différents moyens pour une femme seule de se placer sous la protection d’un homme, ou d’une famille. Cette façon de s’accueillir nous semble étrange, à nous européens, mais tout comme épouser la veuve de son frère, ce sont des pratiques qui ont toujours lieu aujourd’hui dans de nombreux pays. La vraie veuve est donc restée seule…

3.     Mettre son espérance en Dieu

… et a mis son espérance en Dieu (v. 5), troisième critère. Au lieu de compter sur les hommes pour se sortir de sa misère, elle compte sur Dieu. À ce sujet-là, nous avons dans l’église de magnifiques personnes âgées dont nous pouvons nous inspirer : depuis des décennies, ils se confient en l’Éternel, et entretiennent une vie de prière exemplaire !

4.     Avoir plus de 60 ans

Le quatrième critère est d’avoir plus de 60 ans (v. 9). C’est rare dans la Bible qu’un critère si précis soit donné. Il s’agit probablement d’un âge à partir duquel la veuve n’a plus d’autre solution pour pourvoir à ses besoins que de dépendre de quelqu’un.

5.     Avoir mené une bonne vie

Cinquièmement, elle doit avoir mené une bonne vie : avoir été fidèle à son mari, être connue pour ses bonnes œuvres ; avoir élevé ses enfants ; avoir exercé l’hospitalité ; avoir lavé les pieds des saints ; avoir porté secours aux opprimés ; en résumé, avoir cherché le bien en toute occasion. On remarque qu’être une véritable veuve est le chemin de toute une vie.

Les autres veuves

À côté des critères pour identifier les vraies veuves, Paul établit une liste de critères permettant d’identifier les autres veuves, qui ne doivent pas être soutenues de la même manière de la part de l’église. Outre les critères implicites qui découlent de la liste précédente, Paul donne trois critères explicites.

1.     Vivre dans le plaisir

Le premier critère est une vie centrée sur le plaisir (v. 6). Il ne s’agit pas d’une recherche de bonheur ou d’une vie correcte, mais bien la recherche d’une vie de plaisir : bien manger, bien boire, partir en vacances, etc.

2.     Être jeune

Comme deuxième critère, il y a le fait d’être jeune. Paul encourage les jeunes veuves à se remarier, « car lorsque leurs désirs les dressent contre Christ, elles veulent se remarier et se rendent ainsi coupables d’avoir rompu leur engagement initial. » (v. 11b-12) Ce verset suscite deux objections. En quoi le fait de se remarier, après avoir perdu son mari, impliquerait-il la rupture d’un engagement ? Une fois notre conjoint mort, ne sommes-nous pas libres de nous remarier[5] ? L’engagement initial dont il est question ici n’est pas le mariage. C’est un vœu de célibat qui aurait été fait après le décès de son conjoint, afin d’être entièrement consacré à Christ. Après une forte conviction initiale, il devient difficile de s’y tenir lorsque les désirs nous poussent vers le sexe opposé, désir encore attisé par la facilité de vivre mariée. C’est pourquoi Paul encourage les jeunes veuves à se marier. Est-ce en contradiction, seconde objection, avec ce que Paul dit à l’église de Corinthe : « À ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il est bien pour eux de rester comme moi » (1 Corinthiens 7 : 8) ? La contradiction n’est qu’en apparence, car Paul parle ici des personnes qui ont reçu un appel, un don, pour être célibataires. Il continue son exhortation ainsi : « Mais s’ils ne peuvent pas se maîtriser, qu’ils se marient, car il vaut mieux se marier que de brûler de désir. » (1 Corinthiens 7 : 9)

3.     Être désœuvrée

Si la recherche du plaisir et l’âge n’étaient pas des critères suffisants, Paul parle encore d’un troisième critère, l’oisiveté, néfaste pour suivre le Christ. Une femme qui ne fait rien aura tendance à aller chercher de la compagnie. Ne faisant pas grand-chose de ses journées, elle n’aura pas grand-chose à dire d’intéressant et se mettra sans doute à commérer et colporter les rumeurs du quartier. Pour y remédier, Paul encourage les jeunes veuves à se remarier et à s’occuper de leur maison.

Des conseils de vie

Paul ne donne pas tous ces critères afin de permettre à Timothée, en bon fonctionnaire, de cocher des cases. Derrière ces différents points se trouve une sagesse de vie et des conseils pour mener une vie selon le cœur de Dieu (v. 7). Ce sont des critères très exigeants, et il y a une très bonne raison : Paul donne des consignes sur la façon d’utiliser l’argent. Or les ressources étaient finies, et la demande « infinie ». Face à cela, il y a deux possibilités, la technique de l’arrosoir, en distribuant peu à tout le monde, ou de donner spécifiquement à quelques personnes. Paul explique à Timothée comment sélectionner les personnes à qui apporter un soutien substantiel. Il s’agit d’abord d’identifier si la personne est réellement sans ressource, puis de vérifier si elle est honorable.

Prendre soin des veuves, un indispensable de la foi chrétienne

Arrivé à ce stade, vous aurez probablement compris pourquoi la question des veuves nous concerne tous. Il y a, comme déjà mentionné, le fait que nous risquons tous une fois ou l’autre de nous retrouver seul et potentiellement de dépendre de la communauté. Ces versets nous encouragent à vivre une vie sainte et emprunte de bonnes relations dès à présent. Mais il y a aussi le fait que ces versets concernent autant l’église que les veuves ! Il y a une exhortation pour tout le monde. Nous sommes appelés à prendre soin des veuves dans notre famille premièrement, puis dans l’église. On peut se demander quel est le lien entre prendre soin des veuves et notre foi ? Pourquoi la Bible insiste-t-elle tant sur le fait de prendre soin des veuves ? Ailleurs dans la Bible il est dit : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste à s’occuper des orphelins et des veuves dans leur détresse et à ne pas se laisser souiller par le monde. » (Jacques 1 : 27)

En fait dans la Bible, la veuve est l’archétype de la personne vulnérable, en détresse, et sans ressource, tout comme l’orphelin et l’étranger : elle n’a personne pour la soutenir. J’en veux pour preuve que sur les 82 occurrences de ce mot, 31 fois elle est associée à l’orphelin, dont 18 fois en compagnie des étrangers. Les veuves ne sont pas les seules personnes dont on doit prendre soin, mais elles sont les plus vulnérables. Lorsque la Bible nous exhorte à prendre soin de la veuve, elle nous exhorte à prendre soin des plus petits, de ceux que personne n’écoute et ne voit. Il y a de nombreuses raisons à cela, relevons-en cinq.

La justice

C’est tout d’abord une question de justice. Chaque être humain a une valeur égale, devant Dieu, il n’y a pas de distinction entre le pauvre et le riche. En prenant soin de ceux qui n’ont pas la possibilité de faire respecter leur droit, on atteste que notre cœur n’est pas attaché à notre propre intérêt, mais que notre cœur est habité par la pureté. Ce qui est frappant lorsqu’on lit tous les versets qui concernent les veuves, c’est qu’il est presque exclusivement question de la place que leur accorde la société. Est-ce qu’on va en prendre soin ? C’un peu comme si la veuve, l’orphelin, l’étranger, les faibles qui sont au milieu de nous, servaient de baromètre : est-ce que nous voulons marcher dans la justice, en nous souciant même des plus petits ?

Notre Dieu est juste, et c’est à lui que nous aurons, ultimement, à rendre des comptes.

Suivre l’exemple du Christ

Prendre soin des veuves, c’est suivre l’exemple de Jésus. En prenant soin des plus faibles, imitons Christ qui a porté secours à tous, sans distinction de statut social.

Nous témoignons également de l’œuvre que Dieu a accomplie pour nous, pour moi. Alors que j’étais loin de Dieu, exclu de toute relation avec lui en raison de mon péché, Jésus est venu pour me réconcilier, gratuitement, alors que je ne pourrai jamais rien lui donner en retour.

L’espérance

C’est justement l’espérance que nous vivons, en donnant à celui qui ne peut rien nous donner en retour. En donnant, nous manifestons, d’une part, l’espérance pour le temps présent, à savoir que Dieu pourvoit à nos besoins et que le salaire de notre travail nous est accordé par Dieu comme une bénédiction. D’autre part, nous manifestons une espérance pour le temps futur, car en faisant le bien autour de nous, nous amassons un trésor dans le Royaume de Dieu qui ne périra jamais.

Donner à Dieu

L’Éternel nous invite à lui confier une partie de nos richesses, on lit dans l’Ancien Testament que les israélites ont reçu l’ordre d’apporter la dîme, le 10 % de leur revenu, au Seigneur. Lorsque le lieu d’habitation était trop loin, les israélites étaient invités à vendre les produits de la dîme, pour ensuite aller dépenser cet argent en l’honneur de l’Éternel. Les produits achetés avec cet argent devaient ensuite être partagés avec le prêtre, mais également avec la veuve, l’orphelin, et l’étranger (Deutéronome 26 : 12 – 15). Ce partage était indispensable pour bénéficier de la bénédiction de l’Éternel.

Une manifestation d’amour

Finalement, partager avec la veuve, avec les plus faibles, c’est tout simplement manifester l’amour.

Comment vivre cela aujourd’hui ?

On peut se demander comment vivre aujourd’hui dans l’église ce que nous avons vu ensemble. Dans cette mise en pratique, je vais terminer en élargissant la thématique des veuves aux personnes âgées.

Le privilège des États-providence

Tout d’abord, j’aimerais exprimer ma reconnaissance de vivre dans un pays où il y a un système social pensé pour ne laisser personne sur la touche. Avant même que nous ayons reçu notre salaire, une partie est prélevée pour financer l’AVS et l’AI, pour aider la veuve et l’orphelin. Lorsqu’une femme perd son mari, elle reçoit une rente veuve, et les enfants reçoivent une rente orpheline. C’est absolument génial ! Cela ressemble à ce que Dieu nous a demandé de faire, de prendre la première partie de nos produits pour l’honorer en prenant soin de la veuve et de l’orphelin ! De cette manière, il y a, en Suisse, très peu de personnes qui passent en dehors du filet social.

À cela s’ajoute l’évolution de la société en ce qui concerne l’éducation des femmes et leurs possibilités de travailler, dont nous pouvons être reconnaissants.

La situation n’est pas parfaite, il y a bien sûr encore beaucoup de pauvreté, et un des revers de ce système est que de nombreuses personnes sont isolées. En fait, cette solution administrative ne nous dispense pas de notre responsabilité humaine et relationnelle.

Au niveau de la structure de notre vie communautaire

Pour nous en tant qu’église, il y a plusieurs choses que nous pouvons faire. Notre priorité est d’être attentifs aux personnes seules dans nos familles. Notre première responsabilité est envers elles. Ensuite, soyons attentifs à nos aînés qui sont au milieu de nous. N’hésitons pas à prendre de leurs nouvelles et à leur donner un coup de main lorsque c’est utile.

Étant donné que l’état prend donne une rente aux veuves et aux aînés, nous ne sommes pas structurés, en tant qu’église, pour apporter un soutien substantiel aux indigents. En revanche, nous sommes appelés à former une communauté. Dans un monde en profonde mutation, apprenons à prendre soin les uns des autres. N’attendons pas d’être installés depuis 10 ans dans l’église pour nous intégrer et prendre soin des autres. Dans cette attention envers autrui, n’oublions pas les personnes âgées, y compris celles qui ne peuvent plus se joindre à nous pour des raisons de santé. En Suisse, nous avons perdu l’habitude de la vie communautaire. Lorsque je suis en contact avec des Chinois, ou des Africains, je suis toujours admiratif de leur vie communautaire et de leur manière de prendre soin les uns des autres. Nous les Suisses, nous n’avons pas ça dans le sang, mais soyons patients et cherchons à grandir dans ce domaine. Faisons preuve d’imagination, d’ouverture, de foi, et Dieu nous guidera.

Des jeunes attentifs aux aînés

En attendant que les jeunes soient reconnaissants de côtoyer des personnes âgées, des hommes et des femmes d’expérience. Ils ont beaucoup à apporter. Pour pouvoir l’apprécier, il faut commencer par attraper ce qu’eux ont déjà su apprivoiser : le temps. Lorsqu’on parle avec eux, n’oublions pas que ce que nous vivons, ils l’ont vécu avant nous !

Enfin, vous, les veuves et les veufs, les personnes âgées, merci pour qui vous êtes. Merci parce qu’il y a dans l’église des exemples de foi, des hommes et des femmes de prières. Continuez à rechercher Dieu et à être des exemples pour les générations qui suivent, nous avons besoin de vous.

L’Église, une communauté intergénérationnelle

C’est une grâce lorsque dans l’église il y a toutes les générations qui sont représentées. Soyons reconnaissants, car c’est un des rares lieux, dans notre société, où toutes les générations sont rassemblées ! Cultivons ces liens, et sachons en profiter.

Bibliographie

 

Strong’s Hebrew: 490. אַלְמָנָה (almanah) — a widow, https://biblehub.com/hebrew/490.htm (Page consultée le 21 juillet 2022).

Strong’s Greek: 5503. χήρα (chéra) — a widow, https://biblehub.com/greek/5503.htm (Page consultée le 21 juillet 2022).

 

[1] Pour la liste des passages dans l’Ancien Testament, voir Strong’s Hebrew: 490. אַלְמָנָה (almanah) — a widow, https://biblehub.com/hebrew/490.htm (Page consultée le 21 juillet 2022) ; Pour le Nouveau Testament, voir Strong’s Greek: 5503. χήρα (chéra) — a widow, https://biblehub.com/greek/5503.htm (Page consultée le 21 juillet 2022).

[2] On peut le remarquer également dans la suite du l’épître, en 1 Timothée 5 : 17 – 18.

[3] La raison d’être de la loi du lévirat n’est évidemment pas limitée à éviter la misère des veuves. Mentionnant notamment l’importance pour un peuple qui attend la venue du Messie d’engendrer une descendance, ainsi que les enjeux de succession des terres.

[4] Voir Matthieu 22 : 23 – 33 ; Marc 12 : 18-27

[5] Voir par exemple Romains 7 : 1-4

Benjamin Henchoz

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