Un engagement total est nécessaire (Luc 5 : 1 – 11)

 

C’est l’histoire d’un homme qui a travaillé dur, et qui n’a rien obtenu. Il était pourtant qualifié, compétent, équipé et bien entouré. Bref, il avait tout pour réussir. Après son échec, alors qu’il est en train de ranger ses outils, on lui offre sur un plateau d’argent l’équivalent de plusieurs jours de travail. Une magnifique consolation, n’est-ce pas ? Son dur labeur est récompensé de façon providentielle. La réaction de cet homme est très étonnante.

Mouvement de foule

Nous sommes dans une série de prédication sur l’Évangile de Luc, et nous arrivons aujourd’hui au chapitre 5. Le projet de l’auteur, Luc, est de nous permettre de distinguer qui est réellement Jésus. Il veut nous permettre de faire la part des choses parmi tout ce que nous entendons à son sujet afin d’avoir un avis éclairé sur sa personne et sur son œuvre. Est-il réellement celui qu’on dit qu’il est ?

Un jour, Jésus se trouvait au bord du lac de Génésareth et la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu. (Luc 5 : 1)

Jésus faisait des miracles : il chassait les démons et il guérissait les malades. Aujourd’hui, dans une société qui est pourtant très frileuse dans sa spiritualité, les promesses de guérison-miracle rencontrent un joli succès ! Alors imaginez, un homme qui guérit réellement les gens… on accourt de toute part pour entendre Jésus, et le voir faire des miracles. La foule est au rendez-vous, on se presse autour de lui. C’est un peu comme lorsque la maîtresse veut présenter un objet, et que tous les élèves se ruent vers elle. « Reculez les enfants, pour que tout le monde puisse regarder ». Avec des élèves, la situation reste bon enfant, mais quand des adultes veulent, par exemple, s’approcher d’une star, la situation peut devenir plus tendue, et même dramatique. La foule se presse pour entendre Jésus parler.

Cordon de sécurité

Il vit au bord du lac deux barques ; les pêcheurs en étaient descendus pour laver leurs filets. Il monta dans l’une de ces barques, qui appartenait à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu du rivage. Puis il s’assit, et de la barque il enseignait la foule. (Luc 5 : 2 – 3)

C’est difficile de demander à une foule de reculer. Il n’y a pas de cordon de sécurité ni de gardes du corps pour repousser les curieux. Puisque la foule ne peut pas s’éloigner, Jésus trouve un moyen pour prendre de la distance. Il va sur l’eau. Ainsi, il peut être entendu de tous et annoncer la parole de Dieu.

Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance là où l’eau est profonde et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ta parole, je jetterai les filets. » Ils les jetèrent et prirent une grande quantité de poissons, et leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ils vinrent et remplirent les deux barques, au point qu’elles s’enfonçaient.

Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus et dit : « Seigneur, éloigne-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. » En effet, lui et tous ceux qui étaient avec lui étaient remplis de frayeur à cause de la pêche qu’ils avaient faite. Il en allait de même pour Jacques et Jean, les fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « N’aie pas peur, désormais tu seras pêcheur d’hommes. » Alors ils ramenèrent les barques à terre, laissèrent tout et le suivirent. (Luc 5 : 2 – 11)

La simplicité de l’Évangile

Avez-vous reconnu l’histoire de la récompense providentielle offerte sur un plateau d’argent ? Mais avant de nous pencher sur l’étonnante réaction de Pierre, attardons-nous sur l’attitude de Luc. Après avoir souligné l’envie des foules d’entendre les paroles de Jésus, il ne nous en rapporte aucune ! Au lieu de cela, il nous relate le miracle qu’il a effectué. Quel était l’enseignement de Jésus ?

Dans le chapitre précédent, Luc a mentionné une petite partie de son enseignement, ce qui était au centre de sa mission. Jésus est venu

pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé [pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,] pour proclamer aux prisonniers la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. (Luc 4 : 18b – 19)

C’est, jusqu’à présent, à peu près tout ce que l’on connaît de son enseignement. Et il y a les miracles, de nombreux miracles qui viennent attester la mise en œuvre de sa mission. Le centre du message est simple : Jésus est venu nous libérer. Et cela fait du bien de revenir à la simplicité du message de l’Évangile.

La simplicité rend l’Évangile accessible

Dieu est infiniment grand et lorsqu’on s’intéresse à lui, on touche des questions qui deviennent vite complexes. Mais le message le plus important, le plus essentiel, est accessible à un petit enfant. Jésus est venu nous délivrer du mal, et il l’a fait en mourant pour nous. Revenez quelques années en arrière : qu’est-ce qui vous a poussé à adhérer à Jésus ? La majorité des gens reconnaît que le Fils de Dieu est venu les délivrer du mal par sa mort sur la croix. Le reste, la question du millénium, des dons de l’Esprit, de l’importance de prier et de lire la Bible chaque jour, c’est arrivé après. Il est bon de se souvenir de la simplicité du message de Jésus.

Et nous assistons justement à un nouveau départ : Pierre choisit de suivre Jésus !

Miracle et vérité

Jésus a terminé d’enseigner la foule, et il se tourne vers Pierre, qui est aussi appelé Simon, ou Simon Pierre. Il lui ordonne d’aller là où l’eau est profonde et de jeter ses filets. Or Pierre, c’est un pro, et il doit être bien fatigué. Jésus l’a pris à l’improviste après une dure nuit de travail. Car comme tout pécheur qui a envie de remplir son assiette, il sait très bien qu’on attrape le poisson la nuit. Il a travaillé toute la nuit, il est en train de ranger ses filets et j’imagine qu’il a hâte d’aller se reposer.

C’est à ce moment-là que Jésus arrive. Alors pas question de se défiler, il l’emmène sur l’eau pour qu’il enseigne. Impossible de dormir ! Il faut écouter l’homme de Dieu, et en plus Pierre se trouve face à toute la foule. Il ne peut pas faire une petite sieste tranquillement ! Mais il est probable qu’on ne devait pas avoir envie de dormir en écoutant Jésus : ce qu’il disait devait être absolument passionnant !

Toutefois, bien parler et savoir attraper des poissons, ce sont deux choses différentes. Mais puisque le maître l’a demandé, Pierre jette son filet. Dire qu’il venait de le laver ! Et là, oh surprise ! Il a pris tellement de poissons qu’il ne peut plus le remonter. Il appelle ses associés qui viennent lui prêter main-forte.

Un miracle qui donne envie de suivre Jésus

Luc ne nous parle pas de l’enseignement de Jésus, mais il prend le temps de raconter ce miracle… Il y a bien des raisons. À l’époque de Luc, Pierre est un personnage bien connu pour ceux qui s’intéressent à Jésus : il est un des piliers de l’église naissante. Aujourd’hui encore, quiconque s’intéresse au christianisme a entendu parler de Pierre : les papes revendiquent leur apostolat de cet homme. À plusieurs reprises dans les Évangiles, comme c’est le cas ici, Pierre est le porte-parole des disciples. Sa rencontre avec Jésus a donc quelque chose de paradigmatique, d’exemplaire, pour tous ceux qui ont envie de marcher avec Christ.

Avant de suivre Jésus, Pierre avait besoin de voir un miracle, il a eu besoin d’une révélation personnelle. Et ça correspond à ce que beaucoup de chrétiens ont vécu. À un moment donné de notre vie, Jésus s’est révélé à nous d’une manière que nous avons perçue comme miraculeuse. Ceux de l’extérieur, ils ont peut-être dit : c’est un coup de chance ! On sait très bien que dans le lac il y a des poissons ! Mais nous, nous savons que ce jour-là, Dieu nous a parlé. Nous avons expérimenté le miracle.

Un miracle qui ouvre les yeux

Lorsque c’est arrivé, deux choses se sont produites en nous simultanément, et même trois. Nous avons d’une part été saisis par la sainteté de Dieu. Au même moment, notre propre péché est devenu tellement obscur et sale que nous avons réalisé le gouffre qui nous séparait de Dieu. Nous ne sommes pas devenus pécheurs ce jour-là, mais nous en avons pris conscience.

C’est n’est pas naturel de dire : je suis un pauvre pécheur perdu. Au contraire, on va se dire qu’on est meilleur que son voisin, et qu’on fait aussi de bonnes choses. La lumière de nos bonnes œuvres éclaire nos ténèbres comme une bougie éclaire une pièce plongée dans l’obscurité. Mais ce jour de révélation, c’est comme si quelqu’un avait ouvert les volets et que la lumière du soleil nous parvenait directement ! Quel éclat ! Et quel boxon dans notre maison ! Où est la lumière de la bougie ? Elle a disparu à la lumière du soleil. Et l’on réalise que la maison est en bazar, le sol est foutu, la tapisserie a moisi et la nourriture est avariée. Jésus vient apporter cette présence.

Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus et dit : « Seigneur, éloigne-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. » (Luc 5 : 8)

Pierre ne réagit pas comme un homme à qui l’on vient d’offrir un cadeau. Il ne va pas faire un check à Jésus en disant : merci mon pote, j’ai fait mon chiffre d’affaires du mois.

Un miracle pour libérer

Pourtant, Jésus n’est pas venu pour condamner. Pas cette fois. Il reviendra un jour pour juger les vivants et les morts. Mais comme il l’a dit, il est venu libérer les captifs, et le miracle qu’il a fait a ouvert les yeux de Pierre et de ses compagnons. « N’aie pas peur. » C’est la réponse de Jésus. « N’aie pas peur ». Une parole que le Fils de Dieu nous adresse lorsque nous sommes saisis par la présence de Dieu. Il est venu nous purifier pour que nous soyons dignes d’être dans la présence de Dieu. Ce sont les paroles qui nous ont permis de suivre Jésus.

N’hésitons pas à revenir au jour de cette rencontre. À la simplicité avec laquelle nous avons accueilli la parole de Dieu. Au miracle qui est venu sceller sa véracité dans nos cœurs. C’est un élément fondateur dans notre parcours. Il arrive que certaines personnes n’aient pas besoin de miracle pour croire. Et c’est magnifique ! Revenez à ce qui vous a donné la conviction que Jésus est le Fils de Dieu.

Un miracle pour confier une mission

« N’aie pas peur, désormais tu seras pêcheur d’hommes. » Alors ils ramenèrent les barques à terre, laissèrent tout et le suivirent. (Luc 5 : 10b – 11)

Jésus leur offre du poisson miraculeusement, mais ils n’en profitent même pas, ils choisissent de suivre le Christ. On peut supposer que le poisson n’a pas été perdu et que d’autres s’en sont occupés. Mais c’est étonnant, n’est-ce pas ? Ils laissent là ce qu’ils ont reçu, renoncent à leur métier, probablement à leur entreprise, et suivent Jésus. Car ils ont découvert le vrai trésor. Ils ont compris que le miracle n’était pas un but en soi, un objectif, mais un moyen que Dieu utilisait pour leur parler. « Désormais, tu seras pécheur d’hommes ». On remarque que Jésus utilise une image issue d’un domaine qu’il connaît bien, de sa profession, pour lui indiquer sa mission.

Cette rencontre avec le Christ était essentielle pour mener à bien la mission qui lui est confiée. Il a reconnu qu’il était pécheur et perdu sans Jésus, un état dans lequel tout homme loin de Dieu se trouve. L’accès au paradis n’est pas mérité nos bonnes œuvres, et l’enfer mérité par nos mauvaises œuvres. Non, la vie éternelle est réservée à ceux qui reconnaissent leur condition d’homme pécheur et croient au salut offert par Jésus. L’enfer est réservé à ceux qui ne veulent pas du salut offert par Jésus.

Si l’expérience de Pierre est paradigmatique, fait office d’exemple, alors cette expérience est fondamentale pour nous. C’est en ayant conscience de notre statut d’homme perdu sans le Christ que nous allons pouvoir mener à bien la mission qu’il nous confie. Aller à la pêche : Pierre devait arracher à la mer les poissons. Il y a la une image, un principe général qui est illustré. Si l’on n’arrache pas les poissons de la mer, ils restent dans l’eau. Si l’on ne va pas chercher les gens dans la société, ils resteront dans leur condition, et avec plaisir.

Un miracle pour nous interpeller

Pierre laisse tout et suit Jésus. Comme souvent lorsqu’on prend le temps de s’arrêter pour méditer sur la Parole de Dieu, cela nous interpelle. Cela m’interpelle. Est-ce que chacun de nous doit renoncer à sa profession et devenir évangéliste ? Certainement pas ! Mais le fond est le même pour tous : est-ce que nous sommes prêts à tout quitter ? N’hésitez pas à revenir à votre rencontre avec le Christ. Quel signe vous a-t-il laissé pour que vous acceptiez de le suivre ? Vous a-t-il confié une mission ?

On aimerait bien que Dieu accompagne notre quotidien de miracles. Mais malheureusement, l’expérience nous montre que ce n’est pas le cas. Oui, il y a des prédicateurs qui plaident pour des miracles aussi fréquents que les cafés ! Mais à ma connaissance, personne ne vit ça, et le risque, c’est de faire du miracle la fin et non le moyen. De s’attacher au signe au lieu de s’attacher à la réalité. D’aller faire un check à Jésus et de manger le poisson au lieu de plier le genou devant lui et de le suivre. Alors, revenez au commencement : qu’est-ce que Dieu vous a dit ? Que vous a-t-il confié ?

On pourrait se demander comment mettre Dieu à la première place, comment être prêt à tout quitter pour le suivre. J’aimerais poser la question dans l’autre sens : que faire si nous sommes dans une période de vie où Dieu n’est plus notre priorité ? Comment savoir ce que Dieu me demande de faire, à moi personnellement ?

Que faire lorsque Jésus n’occupe plus la première place ?

La première chose à dire, c’est que c’est un constat d’échec, un constat amer. Je ne dis pas cela par rapport à ce que vous vivez, mais par expérience personnelle, je ne peux donc pas vous faire la morale sur ce point. Le risque est d’en rester là, de s’attacher à des raisonnements très intéressants et qui influencent notre foi, et qui nous permettent surtout d’oublier la simplicité de l’Évangile. Jésus est venu pour nous sauver. Nous pouvons en tout temps nous approcher de lui, laisser sa lumière éclairer notre condition et accepter cette parole : n’aie pas peur.

Mais peut-être te demandes-tu où trouver le Christ ? Un jeune homme qui a repéré une jolie fille et qui veut s’en approcher se rend aux soirées où elle est susceptible d’aller, traîne à la sortie de l’uni, cherche un ami d’un ami d’un ami qui pourrait les mettre en contact. Avec Jésus, c’est un peu la même chose. Tu peux le rencontrer dans ta chambre en priant et en lisant la Bible, mais aussi à l’Église, aux réunions de prières, aux conventions, aux soirées de louange. Recherche le contact ! Cherche ton Seigneur et ton Dieu ! Il se laissera trouver !

Un jour, Pierre a perdu la flamme. Il faut dire que Jésus avait été crucifié et mis au tombeau. Alors, Pierre s’est remis à sa première vocation : la pêche. Que pouvait-il faire d’autre ? C’est peut-être ton cas aussi : alors que tu t’étais engagé avec fougue, tu t’es remis à ta première vocation.

Pierre pêche avec ses amis, toute la nuit. On trouve cette histoire en Jean 21. Ils ne prennent rien. Au matin, un homme arrive et leur dit de jeter leur filet de l’autre côté de la barque. Et là, ils n’arrivent même pas à sortir les poissons tellement le filet est plein ! Pierre comprend aussitôt que Jésus est ressuscité, et il se jette à l’eau pour aller à sa rencontre. À travers une série de questions, Jésus lui montre qu’il le réhabilite dans la mission qu’il lui a confiée. N’aie pas peur. Aujourd’hui, Jésus t’offre la possibilité de te réhabiliter dans la mission qu’il t’a confiée.

Quelle est la mission que Jésus te confie ?

Faut-il tout quitter, annoncer l’Évangile dans les rues et compter sur la Providence pour vivre ? Certains ont cet appel, mais cela reste une minorité. Il y a de nombreux exemples bibliques et historiques pour montrer que Dieu appelle certains hommes à littéralement tout quitter pour le suivre, et d’autres symboliquement, dans une attitude de cœur. L’important est de faire ce que Dieu nous appelle à faire, et son appel est en lien avec la nécessité d’annoncer l’Évangile. Si tu sais exactement ce que Dieu te demande de faire, vas-y ! fonce ! Pour d’autres, l’attitude est là, vous êtes prêts à tout quitter, mais pour faire quoi ?

Voici ce qu’on peut tirer de ce passage[1] :

– enseigne la parole de Dieu (v. 1-3) ;

– obéis aux enseignements de Jésus (v. 4-5) ;

– humilie-toi devant le Christ (v. 8-9) ;

– fais de Jésus ton trésor (v. 10-11).

Dans tout ceci, souviens-toi en tout temps que Christ vient apporter la liberté.

Veux-tu répondre à l’appel de Jésus ?

Jésus est là aujourd’hui, et il t’appelle. Que vas-tu lui répondre ? D’un côté, il n’y a aucune pression parce que Dieu continuera à t’appeler demain, et d’un autre, est-il sage de remettre à plus tard notre réponse au Créateur, alors que nous ne savons pas de quoi demain sera fait ?

Il y a encore un dernier point, avant de conclure, que je n’ai pas abordé. Pourquoi Jésus a choisi de se révéler à travers une pêche miraculeuse ? Il aurait pu marcher sur l’eau, ou faire tomber des cailles du ciel. C’est probablement en lien avec notre mission, à tous. Pierre avait tout fait juste, ça aurait dû marcher. La pêche, c’était son domaine. Et pourtant, c’est seulement sur une parole de Jésus que le succès est allé au-delà de toutes les attentes. Dans notre mission, on peut faire tout juste, et pourtant rien ne fonctionne. Pourquoi ? Parce que nous avons besoin d’une parole de Jésus. Soyons persévérants, faisons preuve de foi, il nous a confié une mission qu’il va nous permettre d’accomplir.

La Parole de Dieu est comme un miroir. Lorsqu’on tourne les yeux vers Dieu, il y a comme un miroir qui nous renvoie une image de notre condition. Est-ce que l’on choisit de repartir comme nous sommes venus, où allons-nous demander à Dieu de venir nous sauver ? Pierre n’était pas fou. S’il n’est pas allé manger le poisson que Dieu lui a donné, c’est parce qu’il avait trouvé son trésor.

 

[1] Cette façon de résumer le texte vient de John Piper : https://www.desiringgod.org/messages/breaking-nets-sinking-boats-and-saving-men

Benjamin Henchoz

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Que ferais-tu s’il ne te restait que quelques heures à vivre ? Pierre sait que son départ est proche, et il a fait son choix. Il va continuer la mission que Jésus lui a confiée : fortifier ses frères et sœurs dans la foi. Et moi, que vais-je faire durant mon passage...
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