Pourquoi l’évangélisation par l’amitié est-elle si difficile ?

Notre Église a essayé plusieurs approches pour partager l’Évangile. Depuis quelques mois, nous sommes arrivés à la conviction que nous devions partager l’Évangile à nos amis, et pour cela tisser des liens solides avec notre entourage. Aux difficultés inhérentes à toute amitié, au moins une difficulté supplémentaire s’ajoute dans nos amitiés avec les non chrétiens qui passe souvent inaperçue. Et pourtant elle a un impact profond sur nos relations avec nos amis non chrétiens.

Il s’agit de la sanctification. Dans cette prédication, je vais aborder cette difficulté, puis l’impact qu’elle a sur nos relations, et finalement les quatre réactions possibles.

Voici une partie de la prière que Jésus a prononcée avant de se faire arrêter et condamner injustement à mourir sur une croix. Ce jour-là, ce n’est pas simplement devant le tribunal humain qu’il est passé, mais il a subi le jugement de Dieu à notre place, afin d’anéantir le mal.

Je t’ai fait connaître aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant ils savent que tout ce que tu m’as donné vient de toi. En effet, je leur ai donné les paroles que tu m’as données, ils les ont acceptées et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi, et ma gloire est manifestée en eux. Désormais je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont dans le monde, tandis que je vais vers toi. Père saint, garde-les en ton nom, ce nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. Lorsque j’étais avec eux [dans le monde], je les gardais en ton nom. J’ai protégé ceux que tu m’as donnés et aucun d’eux ne s’est perdu, à part le fils de perdition afin que l’Écriture soit accomplie.

Maintenant je vais vers toi et je dis ces paroles dans le monde afin qu’ils aient en eux ma joie, une joie complète. Je leur ai donné ta parole et le monde les a détestés parce qu’ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du monde. Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du monde. Consacre-les par ta vérité ! Ta parole est la vérité. Tout comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai moi aussi envoyés dans le monde, et je me consacre moi-même pour eux afin qu’eux aussi soient consacrés par la vérité. Je ne prie pas pour eux seulement, mais encore pour ceux qui croiront en moi à travers leur parole […]

Jean 17 : 6 – 20

Retiré du monde

Je suis toujours ébahi devant les paroles du Christ. Elles sont d’une simplicité dans le vocabulaire employé et dans le style. Et pourtant, on y trouve une telle profondeur…

Ce matin, nous n’allons rester qu’à la surface. Jésus parle du monde à 14 reprises en 17 phrases… Le monde, c’est la réalité que nous connaissons naturellement. C’est là où nous sommes nés et avons grandi. Mais dans les propos de Jésus, cela va plus loin. Le monde est ce qui est séparé de Dieu et donc voué à la destruction. D’un côté se trouve le monde et tout ce qu’il contient, de l’autre Dieu et tout ce qui vient de lui.

C’est une conception du monde binaire et qui a donc souvent du mal à passer. Ce n’est pas personnel, ce n’est pas individualisé : il y a Dieu et le monde, le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, ce qui est sauvé et ce qui est voué à la destruction. Nous aimerions que ce soit différent, que ce soit plus personnel, moins figé, adaptable selon l’histoire de chacun… mais, la Bible nous place dans un cadre précis qui ne change pas, qu’on l’accepte ou non.

Heureusement, Christ vient briser ce schéma, parce que Dieu l’a envoyé pour cela. Lui qui appartient au bon côté, à celui de Dieu, au bien, à l’éternité, il vient dans le monde pour en subir toute la noirceur, jusqu’à être identifié au péché lui-même afin de le terrasser puis de retourner dans le Royaume de la lumière. C’est ainsi qu’il devient la porte, la porte qui conduit dans la lumière auprès du Père. À tous ceux qui reçoivent sa parole, il propose de les arracher à la puissance des ténèbres pour les transporter dans son royaume (Colossiens 1 : 13-14).

C’est là que la dimension personnelle est présente. Jésus vient nous rechercher malgré notre histoire et nous guide selon notre personnalité unique dans un chemin personnalisé. Ce qui est absolument extraordinaire, c’est qu’il fait cela sans changer le schéma général : le bien reste le bien, et le mal reste mal. Pourtant, à travers ce schéma binaire, Dieu vient à notre rencontre de façon subtile et non pas de façon simpliste.

Jusqu’à présent, Christ seul a fait le voyage. Nous avons reçu la citoyenneté céleste, et nous devons patienter pour entrer dans notre pays. En attendant, même si nous n’appartenons plus au monde, nous restons dans ce monde, avec la mission d’être ambassadeur. Un ambassadeur vit dans le pays où il habite, il va faire ses courses, il mange, et se fait observer par ses voisins. Selon les circonstances, il prend la parole pour faire connaître la position de son gouvernement.

Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du monde. Consacre-les par ta vérité ! Ta parole est la vérité.

Jean 17 : 15 – 17

Dans d’autres traductions, par exemple la Segond 1910, Jean 17 : 17 est traduit « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. » Dans le grec, c’est bien le verbe ἁγιάζω, sanctifier, consacrer qui est utilisé. D’ailleurs, le grec n’emploie pas un impératif présent, mais un impératif aoriste. La différence, c’est qu’un impératif présent indique la continuité, alors que l’aoriste indique une action ponctuelle. Rends les saints, et ils seront saints une fois pour toutes !

Cette sanctification est probablement centrale dans la difficulté que nous éprouvons à apporter un témoignage à nos amis, et nous allons nous y attarder.

Avant d’aller plus loin, prenons un moment pour définir ce que signifie être saint. En effet, si je vous dis « vous êtes des saints », cela pourrait prêter à confusion… Avec un arrière-plan catholique, on pourrait dire : non, je n’ai pas accompli de miracles ou vécu une vie suffisamment pieuse pour être béatifié !

Dans une vision plus populaire, vous allez penser : si le pasteur savait ce que je faisais en dehors de l’Église, il changerait bien vite d’avis !

Définition

La sainteté comporte trois facettes.

  1. Être mis à part pour Dieu : nous n’appartenons plus au monde
  2. Être consacré à Dieu : nous faisons de Dieu notre priorité
  3. Être conforme à Dieu : nous nous abstenons du mal pour vivre selon sa volonté

Tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu. L’Éternel, ton Dieu, t’a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre.

Deutéronome 7 : 6

Cette mise à part, cette consécration, cette conformité à Dieu sont rendues possibles par l’œuvre de Jésus.

C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes.

Hébreux 10 : 10, SG21

Jésus-Christ a fait ce que Dieu voulait. Il a offert son corps une fois pour toutes, et nous sommes alors libérés du péché.

Hébreux 10 : 10, PdV

C’est en vertu de cette volonté que nous sommes consacrés par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes.

Hébreux 10 : 10, NBS

Donc tout à l’heure quand je disais « vous êtes des saints », ce n’est pas une plaisanterie. Ce n’est pas moi qui le dis, mais Dieu qui le déclare au sujet de tous ceux qui croient en Jésus ! Et pourtant Dieu sait bien ce que nous faisons et même ce que nous pensons en dehors de l’Église.

La sanctification n’est pas une option, c’est une réalité pour tous ceux qui acceptent le sacrifice de Jésus sur la croix. Avant de parler de l’impact qu’à la sanctification a sur nos amitiés, j’ouvre une petite parenthèse.

La Bible parle de la sanctification comme accomplie sur la croix, une fois pour toutes. Elle en parle aussi comme de quelque chose qui doit grandir, que nous devons rechercher par la transformation de nos pensées et de nos actes. Ainsi, nous pourrions parler de la sanctification accomplie et de la sanctification progressive.

L’impact de la sanctification sur nos amitiés

Lorsque nous devenons disciples de Jésus, nous sommes arrachés du monde pour appartenir à son Royaume. De la sorte, nous sommes dans le monde sans appartenir au monde. Peut-être êtes-vous déjà allé dans un autre pays dans lequel votre couleur de peau était différente de celle de la population du pays. Tout de suite, on vous a catalogué comme étranger : votre habillement, votre accent, vos coutumes étaient différents, et, inévitablement, cela impactait vos relations. Impossible d’être sur pied d’égalité avec les gens natifs du pays. Tantôt vous aviez un avantage, tantôt vous étiez largement exclu. Il y a de cela lorsque nous sommes chrétiens : nous n’appartenons pas au même monde que nos contemporains. Non en raison de notre supériorité morale ou spirituelle, mais en raison de la supériorité morale et spirituelle du Christ, de sorte que nous ne pouvons pas nous vanter de quoi que ce soit.

La sanctification a un impact sur nos relations pour au moins 5 raisons.

1) Notre agenda

Tout d’abord, les chrétiens sont appelés à rencontrer d’autres chrétiens, et cela au minimum une fois par semaine lors du culte. Mais si possible deux fois par semaine. C’est comme pour le sport, avec un entraînement par semaine on maintient tout juste son niveau, on progresse difficilement avec deux entraînements. Ces rencontres d’Église prennent de la place dans notre agenda, et nous rendent indisponibles pour d’autres activités. Un exemple immédiat est à nouveau celui du sport : un chrétien impliqué dans la vie d’Église devra presque inévitablement limiter son implication dans son club de sport. Et bien sûr, cela impactera ses relations avec les autres membres du club. Pourtant, accorder la priorité au culte est important, d’une part pour notre vie de foi, mais aussi pour notre témoignage. En effet, nos priorités dans la vie seront un témoignage pour notre entourage : Jésus est le plus important.

2) Les valeurs morales

Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal.

Jean 17 : 15

Le deuxième obstacle dans nos relations sociales est nos valeurs morales. Lorsque nous sommes chrétiens, nous ne pouvons plus nourrir certaines conversations.

Imaginez vos différents cercles sociaux et vous évacuez les commentaires en dessous de la ceinture, les ragots de couloir, la cupidité, la convoitise… Que reste-t-il ?

Un jour, pendant un cours de répétition à l’armée, mon lieutenant est venu me parler. Pour ceux qui n’ont pas fait l’armée, laissez-moi vous dire que ce n’est pas du tout comme dans les films, surtout quand, comme moi, on est chauffeur et sans arme. Par contre, on passe tout son temps avec ses camarades, jour et nuit. Mon lieutenant m’a expliqué qu’elle avait pensé à me nommer appointé, mais qu’elle avait finalement changé d’avis en apprenant que je « cassais l’ambiance » dans la section. Cela m’a fait sourire, car être appointé ne m’intéressait pas vraiment. Et surtout, j’ai compris que « casser l’ambiance », pour mes camarades, c’était simplement ne pas regarder les mêmes vidéos sur leurs téléphones et ne pas tenir les propos qui s’y rapportent. Voilà pourquoi j’étais, pour eux, celui qui plombait l’ambiance.

Dans notre société, nos valeurs morales trancheront parfois avec celles des autres, y compris celles de nos amis. Et pourtant, pour ces mêmes raisons, vous allez certainement gagner en crédibilité auprès de votre entourage.

3) Nos centres d’intérêt

Troisième obstacle, nos centres d’intérêt en tant que chrétien évoluent. Bien sûr, lorsque nous lisons la Bible quotidiennement et que nous laissons le Saint-Esprit agir en nous, une transformation de la pensée a lieu ! Tout comme nos priorités ne sont pas les mêmes que celles de nos amis non chrétiens, nos centres d’intérêt non plus et les discussions ne sont pas toujours intuitives.

Mais à nouveau, c’est également une force, car vos amis sauront qu’ils peuvent venir vers vous lorsqu’ils veulent avoir une discussion sérieuse.

4) Les présupposés sur les chrétiens

La quatrième difficulté concerne les a priori de nos amis. Notre société véhicule toutes sortes de préjugés négatifs, y compris à l’égard des chrétiens. Face à cela, peu importe nos efforts, il revient à notre interlocuteur de dépasser ces idées préconçues. Cela dit, il existe également de nombreux a priori positifs sur les chrétiens, qui facilitent les échanges et accordent parfois une certaine crédibilité aux croyants.

5) Le combat spirituel

La cinquième et dernière difficulté, qui n’est pas des moindres, est celle de l’appartenance spirituelle. Les chrétiens sont transformés, nous appartenons à Christ et non au monde, nous sommes de la lumière et non des ténèbres. Même si nos contemporains se disent souvent indifférents quant aux chrétiens, la différence ne peut pas être gommée. Lorsque j’étais jeune, on organisait chaque année un camp de ski avec mon groupe de jeunes. J’avais invité deux copains qui se connaissaient bien. L’un d’eux a fait des pas de géant avec Dieu durant ce camp, c’était magnifique à voir. Mais cela a provoqué chez l’autre copain une réaction assez étonnante, au point qu’il avait de la peine à passer du temps avec lui. C’était un peu comme s’il voyait son ami être arraché à son monde, et il ne voulait pas de ce Royaume !

Je leur ai donné ta parole et le monde les a détestés parce qu’ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du monde.

Jean 17 : 14

Je ne serais pas surpris que cette réalité spirituelle soit en fait celle dont découlent toutes les autres difficultés. Mais cette réalité difficile est parfois une opportunité : il arrive que des non croyants s’approchent volontairement d’un chrétien pour en apprendre plus sur Dieu.

Pourquoi les disciples de Jésus sont-ils détestés ? En raison de leur agenda ? De leurs principes ? De ce qu’ils disent ou ne disent pas ? Non, simplement parce qu’ils ne sont pas du monde.

Appartenir à Christ, être sanctifié par sa Parole et mis à part pour Dieu a un réel impact sur nos relations avec les non chrétiens. Face à ce constat, que pouvons-nous faire ?

Que faire ?

Face aux difficultés liées à la sanctification, quatre options s’offrent à nous.

1) Essayer de ne pas parler de notre foi

Premièrement, on pourrait simplement ne rien dire. Mais cela ne me semble pas tellement une option. En raison de notre style de vie, de nos intérêts, de notre foi, et des réalités spirituelles, nous ne pourrons pas constamment taire notre foi. En tout cas pas dans le cadre d’une amitié.

2) Renoncer à notre sainteté

La deuxième option, la plus terrible, ce serait de renoncer à notre sainteté. Mais puisque notre sanctification dépend de Jésus premièrement, cela implique de renoncer au Christ. C’est évidemment une option à bannir ! Présenté de la sorte, aucun chrétien ne pourrait y songer ! Pourtant, dans les faits, cela arrive. Il y a ceux qui se lassent, ceux qui abandonnent devant les difficultés, mais aussi ceux qui se font piéger par l’évangélisation par l’amitié.

Malheureusement, j’ai eu des amis qui avaient tellement à cœur de rejoindre un groupe de personnes qu’ils se sont approchés d’eux jusqu’à laisser Christ de côté et devenir comme ce groupe de personnes. Je pense à ce couple qui aimait les marginaux. Ils sont devenus eux-mêmes marginaux pour aller à leur rencontre.

Mais à force de chercher toujours plus à les rejoindre, ils ont radicalement changé le portrait du Jésus qu’ils connaissaient. Et malheureusement, cela arrive plus souvent qu’on ne le pense.

3) Vivre « entre-nous »

Troisième possibilité. Puisque selon les paroles du Christ le monde nous déteste, nous pourrions chercher à vivre « entre-nous », uniquement entre chrétiens. Ce serait beaucoup plus aisé ! Cela favoriserait notre sanctification et nous rendrait la vie plus facile. Notre entourage partagerait nos convictions. Si cette position n’est pas entièrement problématique, elle pose une question : comment allons-nous partager les paroles de Jésus ? Comment le monde croira-t-il ? Jésus est auprès du Père, et il nous laisse dans le monde précisément pour témoigner à notre tour de qui est Dieu.

Cette position devient toutefois difficile lorsqu’on cesse d’avoir des contacts avec les non chrétiens, et carrément problématique lorsqu’on en fait un dogme.

4) Aller dans le monde, sans être du monde

Cette dernière option, la plus biblique, et peut-être la plus délicate, est d’être présent dans notre société sans en adopter les valeurs.

Tout comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai moi aussi envoyés dans le monde, et je me consacre moi-même pour eux afin qu’eux aussi soient consacrés par la vérité. Je ne prie pas pour eux seulement, mais encore pour ceux qui croiront en moi à travers leur parole

Jean 17 : 18 – 20

On pourrait prendre un air hollywoodien et dire : votre mission, si toutefois vous l’acceptez, consiste à sauver le monde… Mais l’impossible n’a rien à voir avec ce que Jésus nous invite à faire. L’impossible, Jésus s’en est chargé. De plus, Christ se consacre, ou se sanctifie, afin que nous soyons saints.

Il nous donne les moyens d’accomplir notre mission. Alors, armons-nous de courage, sanctifions-nous, demandons le Saint-Esprit, avec encore plus d’abondance, et allons dans les lieux où Dieu nous place pour être témoins !

Vous souvenez-vous dans quel contexte Jésus prononce les paroles que nous avons lues ? Il s’agit d’une prière. Jésus prie. Nous aussi prions, et soyons totalement dépendants du Saint-Esprit.

Questions pour la suite

Lorsque la Bible déclare que je suis saint(e), comment est-ce que je réagis ?

La sainteté est-elle un obstacle ou une opportunité pour le témoignage ?

Comment la sanctification du Christ me permet-elle de rester ferme dans mon témoignage ?

 

Benjamin Henchoz

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