Un des premiers fondements de la foi chrétienne est de croire qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Une évidence pour certains, qui n’est cependant pas toujours facile à affirmer au 21e siècle, malgré la clarté de cette proclamation dans la Bible.
Écoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est un.
Deutéronome 6 : 4
Cette déclaration du Deutéronome nous présente Dieu comme étant unique, il est le seul Dieu, il n’y en a pas d’autre. Une affirmation qui nous semble banale tellement elle est étroitement liée au christianisme. Le christianisme est une religion monothéiste, cela fait partie de la culture générale, tout comme l’islam. D’ailleurs, si ces religions croient en un seul Dieu, c’est qu’elles croient, en fait, au même Dieu. Il y a bien quelques différences, dit-on, mais n’est-ce pas là la preuve qu’il faut aller au-delà des religions pour adorer le Dieu unique ? Plutôt que de s’exclure mutuellement, il vaudrait mieux considérer que chacun à raison et faire une synthèse de ce qui est bon et juste dans chaque religion afin de mieux connaître qui est Dieu. Car considérer qu’il y a un Dieu unique qui est spécifique au christianisme, cela signifie que les autres ont tort[1]. Or la seule réalité que nous pouvons connaître avec certitude c’est notre monde matériel. Ce qui est de l’ordre du spirituel échappe à notre emprise et nous est inaccessible, comment pourrions-nous donc affirmer qu’il y a un Dieu unique qui exclut l’existence d’autres dieux et qui, surtout, impliquerait que d’autres personnes se trompent ? La vérité ne peut pas être unique, elle est plurielle. Car non seulement l’affirmation d’un Dieu unique implique que d’autre ont tort, mais s’il est source de salut, cela implique également qu’ils sont perdus. Si seuls les chrétiens sont sauvés, cela implique que les chrétiens affirment que l’essentiel de l’humanité est condamné, et ça, c’est contraire à l’amour.
On pourrait résumer tout ce que nous venons de dire en une phrase : les chrétiens croient qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et c’est inacceptable. Cette argumentation, vous l’avez sans doute déjà entendue, car c’est la pensée dominante de notre société. Beaucoup de chrétiens pensent encore que nous vivons dans une société qui a une culture judéo-chrétienne, soyons clair dès le départ : c’est du passé. Nous ne sommes pas dans une société qui a une culture chrétienne. Cela a de nombreuses implications pour les chrétiens. Nous ne devons plus considérer que la vision du monde chrétienne et les valeurs chrétiennes sont partagées par la société, mais reconnaître que notre manière de concevoir la vie est minoritaire. Lorsque vous parlez de votre foi à quelqu’un, ne croyez pas qu’il sache ce que ça veut dire que de croire en Dieu. Lorsque vous dites à quelqu’un « je suis chrétien, je crois en Dieu », il est bien possible qu’il suive le raisonnement présenté dans le paragraphe ci-dessus.
Nous verrons ensemble les principaux points de désaccord pour accepter l’idée qu’il n’y a qu’un seul Dieu, puis dans la conclusion deux privilèges qui découlent de notre foi en un Dieu unique seront relevés. Les désaccords quant à l’idée d’un Dieu unique peuvent être résumé de la manière suivante :
- Un seul Dieu implique que la majorité des êtres humains sont perdus : est-ce compatible avec un Dieu qui est amour ?
- S’il y a qu’un seul Dieu, qu’en est-il des dieux des autres religions ?
- Est-ce que le Dieu des chrétiens et des musulmans est le même ?
En répondant à ces questions, nous allons préciser beaucoup de choses sur la nature de Dieu.
Un seul Dieu implique que la majorité des êtres humains sont perdus : est-ce compatible avec un Dieu qui est amour ?
Pour répondre à cette question, arrêtons-nous sur un verset bien connu de la Bible, le premier des dix commandements :
Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autre Dieu devant moi.
Deutéronome 5 : 6-7
Ce qui est étonnant, c’est de voir que l’unicité de Dieu et l’interdiction d’avoir d’autres Dieu est dans ce verset lié à la liberté, à la libération de la part de Dieu. Cette libération comporte plusieurs aspects. Israël était esclave en Égypte, et par des actions extraordinaires, les dix plaies d’Égypte, Dieu a contraint les Égyptiens à laisser partir les hébreux. Il s’agit donc premièrement d’une libération au sens littéral du terme.
Cette proposition renverse la perspective que l’on pourrait avoir sur Dieu. Dieu n’est pas venu pour perdre mais pour sauver. Cela revient à changer la formulation, au lieu de dire qu’un Dieu unique implique que la majorité des êtres humains sont perdus, il est plus cohérent de dire que Dieu vient sauver une partie de l’humanité. On pourrait dire que c’est une question de point de vue, c’est le verre à moitié plein ou à moitié vide. Pourtant cette manière d’affirmer les choses va plus loin puisqu’elle change le présupposé de départ. Est-ce que les hommes sans Dieu sont tous sauvés et Dieu vient en perdre une partie, c’est ce qui est sous-entendus lorsqu’on dit « Un seul Dieu implique que la majorité des êtres humains sont perdus ». L’autre manière de voir les choses suppose que les hommes sans Dieu sont perdus et que Dieu vient en sauver une partie. Lorsqu’on dit « une partie de l’humanité », il faut ensuite préciser que la Bible est très large sur le sujet puisqu’elle dit que Dieu appelle tous les hommes à rejoindre son plan de salut.
Quelle vision du monde adopter ? Sans Dieu, sommes-nous tous sauvés, ce que nous aimerions croire, ou sommes-nous tous perdus, ce qu’affirme la Bible ? Il y a quelques années, ou peut-être décennies, les arguments en faveur d’une humanité vouée à sa perte auraient été difficilement recevables. En effet nos conditions de vie allaient en s’améliorant, les victoires s’enchaînaient : victoires économiques avec un recul (peut-être apparent) de la pauvreté, victoires techniques tels que la possibilité de se déplacer ou d’avoir des tomates en plein hiver, victoires sanitaires avec le développement des vaccins et des antibiotiques, victoires politiques avec une avancées des droits humains. Aujourd’hui, les avis sont plus nuancés, car ce qui étaient auparavant des victoires semblent, avec du recul, être autant des progrès qu’une accélération vers la fin de l’humanité, ou tout du moins l’asservissement et la mort d’innombrable êtres humains.
Il ne semble donc pas si incongru de dire que l’humanité est vouée à la destruction et qu’elle a besoin d’un sauveur. Dire que dans notre monde les hommes sont perdus semble mieux correspondre à la réalité que de dire que tout le monde est sauvé.
En admettant que les hommes sont perdus survient la question de savoir pourquoi Dieu ne sauve-t-il pas tout le monde ? C’est une question à laquelle on essaie de répondre le mieux possible, mais il y aura toujours une part d’incompréhension. La Bible nous dit la chose suivante (encore un verset bien connu !) :
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3 : 16
La solution que Dieu a trouvée, c’est que son Fils, son Fils unique et bien-aimé meurt sur une croix. Est-ce que vous avez des enfants ? Pensez à votre fils, ou à votre fille, ou à un être proche qui meurt sur une croix. C’est absolument horrible. Si Dieu avait eu une autre solution pour sauver l’humanité, je suis convaincu qu’il l’aurait choisie. Pour nous sauver, Dieu a offert ce qu’il avait de plus précieux.
Nous avons répondu à notre première question : au lieu de considérer qu’une partie de l’humanité est perdue si l’on croit en un Dieu unique, il est plus cohérent de souligner le salut que Dieu est venu apporter. Il a offert ce qu’il avait de plus précieux, son Fils unique. Cette perspective est compatible avec un Dieu d’amour.
Qu’en est-il des autres dieux ?
Veille sur toi-même. Sinon, en levant les yeux vers le ciel et en voyant le soleil, la lune et les étoiles, tous les corps célestes, tu te laisserais entraîner à te prosterner devant eux et à leur rendre un culte. Cela, c’est la part que l’Éternel, ton Dieu, a attribuée à tous les peuples qui vivent sous le ciel.
Deutéronome 4 : 19
La Bible ne nie pas le fait qu’il y ait une multiplicité de religion, elle reconnait que les hommes de tout temps et des toutes les cultures ont adoré différents dieux. Pourtant la Bible nous affirme qu’il n’y a qu’un seul Dieu :
En effet, il est vrai qu’il y a des êtres appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, et de fait il y a beaucoup de dieux et de seigneurs. Néanmoins, pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous vivons, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui tout existe et par qui nous vivons.
1 Corinthiens 8 : 5-6
Qui sont donc ces autres entités que les hommes servent et adorent ? La Bible donne deux réponses.
1. Des inventions humaines
Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut. Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, œuvre de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent pas, elles ont des yeux et ne voient pas, elles ont des oreilles et n’entendent pas, elles ont un nez et ne sentent pas. Elles ont leurs mains et ne touchent pas, elles ont leurs pieds et ne marchent pas, elles ne produisent aucun son dans leur gosier.
Psaume 115 : 3-7
Les hommes se prosternent devant des statues qu’ils ont eux-mêmes fabriqué, comment pourraient-elles répondre à leur prière ? Deux précisions s’imposent. Premièrement, c’est la vision biblique de la situation. On peut supposer que ceux qui vénèrent des idoles considèrent une statue comme un dieu. Il est plus probable que la statue vienne représenter une divinité ou un esprit qui autrement resterait invisible. Ou encore l’esprit ou le dieu vient habiter la statue. Mais peu importe l’intention qui est derrière, la Bible est claire à ce sujet : il s’agit d’une invention humaine, ces statues n’ont pas d’autres pouvoirs que celle qu’on veut bien leur supposer. Deuxièmement, la Bible parle de l’œuvre de mains d’homme ici. Cela ne veut pas dire que ce qui ne serait pas fait de la main des hommes, les étoiles ou la lune comme nous l’avons lu tout à l’heure, aurait une valeur qui dépasse le cadre naturel.
2. Des démons
Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ;
1 Corinthiens 10 : 19-20
La Bible donne une deuxième réponse de ce que sont les autres dieux. Il s’agit de démon. Un démon, c’est un esprit mauvais, une créature spirituelle néfaste qui agit dans le monde matériel sans pour autant être lui-même matériel. Derrière les idoles, nous dit Paul, se cachent des démons. Cela permet de mieux comprendre pourquoi certaines religions ou spiritualités permettent d’entrer en contact avec le monde spirituel. Il s’agit cependant d’un monde spirituel sans valeur puisque ces religions ne permettent pas d’être en contact avec l’être ultime : Dieu. Les démons sont des créatures alors que Dieu seul n’a ni commencement ni fin.
Par ces deux explications, la Bible nous montre que l’homme est plongé dans une mauvaise synergie. En effet, l’homme par lui-même a tendance à se prosterner devant ce qui n’est pas Dieu, et de plus les démons cherchent à tromper les hommes en les détournant du seul vrai Dieu. Heureusement, Dieu ne voulait pas nous laisser dans cette situation et c’est pour cette raison qu’il s’est révélé aux hommes.
C’est d’ailleurs parce que Dieu se révèle aux hommes que les autres religions comportent une part de vérité. Par exemple l’unicité de Dieu, ou alors l’importance de l’amour ou celle du renoncement. Toutefois, cette connaissance de Dieu était trop partielle pour nous sauver, il fallait une révélation plus grande, une révélation si profonde qu’elle ne soit pas uniquement connaissance mais qu’elle débouche sur une relation.
Écoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est un.
Deutéronome 6 : 4
Est-ce que le Dieu des chrétiens et des musulmans est le même ?
Cette affirmation que Dieu est un n’est-elle pas une affirmation commune aux chrétiens et aux musulmans ? Les chrétiens et les musulmans disent qu’il y a un être absolu, Tout-Puissant, qui est à l’origine de toutes choses, ils parlent donc du même Dieu. Si un habitant d’un pays parle du seul chef du pays et que son voisin parle lui aussi du seul chef du pays, alors tous deux parlent du roi, n’est-ce pas ?
J’ai donc envoyé un message à un ami qui est devenu chrétien il y a quelques années. Il connaît très bien l’islam et en parle avec respect même s’il n’est bien sûr pas en accord avec tout ce que dit le Coran. Cet ami connaît très bien l’islam parce est devenu chrétien alors qu’il faisait ses études coraniques : c’est donc un spécialiste du Coran. Ce n’est pas une étude sur le sujet, je suis sûr qu’il y a de nombreuses personnes qui en parlent en détails, mais d’une réaction à vif. Cet ami m’a dit que sur les caractéristiques de Dieu, il n’y a pas de grande différence entre le christianisme et l’islam, même si on peut longuement discuter sur la manière dont Dieu peut juger tout en étant amour. Il a toutefois souligné deux éléments.
Premier élément : dans l’islam on ne médite pas sur la nature de Dieu. Si on veut connaître son caractère, il faut regarder sa création, on ne pense pas à lui directement car on ne peut pas l’imaginer. C’est un peu comme si vous aviez envie de connaître quelqu’un mais qu’une rencontre avec lui n’était pas possible. Il faudrait alors aller là où il était, voir ce qu’il a fait, comprendre pourquoi il a agi de cette manière. Apprendre à le connaître sans le rencontrer, de manière détournée.
La Bible nous parle au contraire d’un Dieu qui fait une alliance avec l’homme pour être en relation avec lui.
Vous avez en effet été ensevelis avec lui par le baptême et vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance du Dieu qui l’a ressuscité.
[…]
En effet, vous avez connu la mort et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.
Colossiens 2 : 12 ; 3 : 3
Dieu n’est pas un Dieu lointain. C’est un Dieu qui veut être proche de nous. Il aimerait être tellement proche qu’il veut que ta vie soit avec Christ en lui. Comment imaginer une proximité plus grande avec Dieu que d’être en lui ? Bien sûr, il est Saint, Pur, Inaccessible : si nous posions un instant nos regards sur Dieu nous serions instantanément foudroyé à cause de nos imperfections. C’est pour cela que c’est en Christ qu’il nous faut nous placer. Dieu a envoyé son Fils pour prendre tous nos péchés nous laver de tous ce qui nous séparait de Dieu. Non seulement les offenses que nous avons directement faites à Dieu, Dieu nous les pardonne, mais également tous nos péchés qui sont là parce que nous avons offensé notre frère, notre sœur, notre voisin, nos parents, notre patron. Il nous pardonne tout ! Cela ne signifie pas que nous ne devons pas régler nos problèmes, mais Dieu, en Christ, nous dit : viens, pour moi, tu es purifié de tout mal. « … votre vie est cachée avec Christ en Dieu ». Dans l’islam, Dieu pardonne uniquement les offenses commises contre lui.
Troisième élément, dans l’islam c’est inimaginable que Dieu ait un fils. On ne peut pas imaginer sa grandeur pour dire qu’il s’est révélé dans un homme, pour dire que Dieu a marché sur terre. Ce troisième élément comporte deux facettes. Comme nous l’avons dit avant, dans l’Islam Dieu n’est pas liée à sa création et de surcroit il est tellement grand qu’il ne pourrait pas être contenu dans une forme corporelle. Ensuite, on ne peut pas imaginer dans l’islam un Dieu qui est une nature mais trois personnes, Père, Fils et Saint-Esprit. C’est ce que les chrétiens ont appelé la Trinité.
Revenons à nos deux voisins qui parlent du seul chef de l’heure pays.
- Notre roi gouverne sur tout le pays
- Bien sûr, il gouverne et il se rend régulièrement dans l’arrière-pays pour savoir comment se porte son peuple.
- Ah non, notre président ne sort jamais de son palais présidentiel, il est trop important pour cela. Il a des caméras pour savoir comment vont les gens et des subalternes pour faire respecter ses ordres.
- Il est pourtant encore venu ce matin chez moi pour voir comment je me portais.
Ces deux personnes ont-elles le même président ? Bien sûr que non. Pourtant les deux vont attribuer des caractéristiques communes à l’homme dont ils parlent, comme son autorité, sa bonté, sa souveraineté, sa puissance, parce qu’ils ont pu constater les effets de la gouvernance du roi. Comment est-ce possible que la personne qu’il décrive soit si différente ? Il se pourrait que l’un connaisse réellement le roi et que l’autre se soit construit une image du roi qui soit en fait le pur produit de son esprit. Il se pourrait également que l’un connaisse réellement le roi, et que l’autre se soit fait duper par quelqu’un cherchant à usurper le trône. Quoiqu’il en soit, les deux voisins ne parlent pas de la même personne tant leur manière d’être est différente. Chrétiens et musulmans ne parlent pas du même Dieu.
Conclusion : deux bénédictions qui découlent d’une foi en un Dieu unique
Croire en Dieu comporte d’innombrable bénédictions. Nous avons parlé de la puissance de Dieu, de sa Souveraineté : comment pourrions-nous décrire les bienfaits de vivre avec Christ et lui ? C’est un peu comme si vous étiez l’invité d’honneur chez votre star favorite et que vous racontiez ça à vos amis. Et tu sais, j’ai accès à la piscine. Je n’ai pas besoin de cuisiner, il suffit de demander au cuisinier ce dont j’ai envie ! en plus, il connait mes goût et mes habitudes. Et si tu avais vu cette galerie d’art ! N’hésitons pas à partager toutes ces bénédictions avec nos enfants, nos amis et à nos collègues : proclamons les bontés de l’Éternel !
Dans le cadre de cette réflexion, limitons-nous à deux bénédictions, le courage et la liberté.
Croire en Dieu nous donne du courage. Nous n’avons pas à craindre d’offenser un autre dieu. Lorsque nous agissons, nous pouvons le faire avec conviction. S’il n’y a qu’un seul Dieu, chef de toutes choses, alors ne craignons pas déranger Bouddha, Vishnu, notre système économique, gouvernemental, notre éthique d’entreprise, nos valeurs familiales ou notre époux. Encore une fois, ce n’est pas que ces choses soient mauvaises ou inutile dans leur essence (je ne parle pas de Bouddha et Vishnu), mais nous savons que ce ne sont pas elles qui ont la priorité et qu’elles n’auront pas le dernier mot.
Deuxièmement, croire en Dieu nous rend libre. En effet la source de toute bénédiction se trouve en Dieu. Lorsque nous rencontrons des difficultés ou que nous avons besoin de quelque chose, nous devons compter sur lui premièrement. Ce n’est pas l’argent qui conduit notre vie et nous dicte nos priorités. Ce n’est pas non-plus notre besoin de satisfaction personnel, de gloire, de reconnaissance, ni notre gouvernement ou notre envie d’être en bonne santé. Il y a un chef qui gouverne sur toute chose, une seule personne qui fait lever le soleil et tomber la pluie : Dieu. Cela met un ordre dans nos vies. Non pas pour dénigrer nos gouvernements, notre économie ou pour mépriser notre corps. Mais il y a quelque chose, il y a quelqu’un de plus grand, de plus important et de plus puissant. C’est sur lui que se porte notre espérance, en tout temps, car tout dépend de lui. Croire en Dieu, loin de nous rendre esclave d’un système, nous rend libre.
Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autre Dieu devant moi.
Deutéronome 5 : 6-7
[1] Voir par exemple l’introduction de BORGEAUD, La pensée européenne des religions, Sans lieu, Seuil, Fichier e-Pub, Téléchargeable, 2021, 256 pp.
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