Nos pères attendaient son retour… Devons-nous toujours dire que Jésus revient bientôt ?
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Résistez !

Nous poursuivons notre série sur 2 Pierre, et nous entamons le chapitre 3. Résistons au mal, fuyons la corruption qui existe par la convoitise, et devenons participants de la nature divine.

Pierre arrive bientôt à la fin de sa lettre, et voici ce qu’il dit.

Bien-aimés, voici déjà la deuxième lettre que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je fais appel à vos souvenirs pour éveiller en vous une saine intelligence, afin que vous vous rappeliez les paroles prononcées autrefois par les saints prophètes ainsi que le commandement du Seigneur et Sauveur enseigné par vos apôtres. Sachez avant tout que dans les derniers jours viendront des moqueurs [pleins de raillerie]. Ces hommes vivront en suivant leurs propres désirs et diront : « Où est la promesse de son retour ? En effet, depuis que nos ancêtres sont morts, tout reste dans le même état qu’au début de la création. »

De fait, ils veulent ignorer que des cieux ont existé autrefois par la parole de Dieu, ainsi qu’une terre tirée des eaux et au milieu d’elles. Ils oublient volontairement que le monde d’alors a disparu de la même manière, submergé par l’eau. Or, par la parole de Dieu, le ciel et la terre actuels sont gardés pour le feu, réservés pour le jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Mais s’il y a une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas oublier, c’est qu’aux yeux du Seigneur un jour est comme 1000 ans et 1000 ans sont comme un jour.

Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme certains le pensent ; au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu’aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur [dans la nuit]. Ce jour-là, le ciel disparaîtra avec fracas, les éléments embrasés se désagrégeront et la terre avec les œuvres qu’elle contient sera brûlée.

2 Pierre 3 : 1-10

La foi se met en pratique

Après avoir invité ses lecteurs à faire preuve d’intelligence, il répond à une question que les non-croyants, qu’il appelle ici impies, émettent souvent. Pierre distingue deux catégories : il y a d’un côté les croyants, et de l’autre les non-croyants. Il n’y a pas d’autre possibilité, soit on fait partie de l’une des catégories, soit de l’autre. Il n’y a jamais chez lui l’idée d’un croyant non pratiquant. Non, pour lui on croit et on met en pratique. On croit, et on fait tous nos efforts pour joindre à notre foi la vertu,

à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la patience, à la patience la piété, à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour. Car si ces choses sont en nous, et y sont avec abondance, elles ne nous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.

2 Pierre 1.5 b-8, avec changement de la deuxième à la première personne

Jésus reviendra-t-il un jour ?

Lorsqu’on partage sa foi et notre espérance du retour prochain de Jésus, un des arguments que l’on entend souvent est le suivant.

« Où est la promesse de son retour ? En effet, depuis que nos ancêtres sont morts, tout reste dans le même état qu’au début de la création. »

2 Pierre 3,4 b

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour ma part ce n’est pas en lisant 2 Pierre que j’ai entendu cette question et cette réflexion pour la première fois ! Eh oh Ben, ça fait 2000 ans que les chrétiens attendent le retour de Jésus ! Et il n’est toujours pas là…

Et il y a cette idée que finalement, puisqu’il ne reviendra jamais, on peut mener la vie qu’on veut. Alors peut-être que comme moi vous avez bafouillé une réponse qui n’avait pas beaucoup de sens. Cependant, Pierre est très clair dans sa réponse.

Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme certains le pensent ; au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu’aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance.

2 Pierre 3.9

Dieu ne manque pas de puissance, il manifeste son amour

On pourrait reformuler cela autrement. Dieu ne tarde pas, il fait preuve de patience. Ou encore, Dieu ne manque ni de moyen ni de puissance, mais manifeste son amour. Si Dieu faisait tarder la venue de Jésus, cela donnerait l’impression qu’il y a quelque chose qui empêche le retour de Jésus. Il peut y avoir toute sorte de raison, par exemple, qu’il n’a pas la capacité de le faire. Une autre serait que Jésus n’est pas vraiment ressuscité. Ou parce que Satan n’aurait pas vraiment été vaincu, et qu’il empêcherait Dieu d’agir.

Non, Jésus est ressuscité, Satan est vaincu, Jésus va revenir. S’il n’est pas encore revenu, ce n’est pas parce qu’il n’a pas la puissance pour le faire, mais parce qu’il fait preuve de patience. Pourquoi ? Parce qu’il veut qu’un maximum de personnes soit sauvé ! Il veut que vous parveniez à la connaissance de Jésus ! Il veut que vos enfants soient sauvés, vos petits-enfants, vos arrière-petits-enfants, vos voisins, vos collègues… parce qu’il vous aime.

Avec le temps, est-ce le paradis qui se peuple… ou l’enfer ?

Lorsque je parlais de cet argument, on m’a dit : mais c’est stupide, car en repoussant à plus tard le la venue de Jésus… est-ce qu’il n’y a pas toujours plus de personnes qui sont en train de se perdre, pour une petite minorité qui est sauvée ? Eh oui, les chrétiens ont toujours été en minorité.

Une question que je me pose, et que j’aimerais vous poser est la suivante : quelle sera la valeur d’un être humain après le retour de Jésus ? La question est horrible, j’en suis bien conscient, mais autant se poser des questions qui nous permette d’avancer dans notre foi. La Bible dit que d’un côté il y aura ceux qui n’ont pas connu le Christ et qui seront rongés éternellement par des vers loin de la présence de Dieu (Marc 9:43-50 ; Esaïe 66 : 23-24). Or il me semble que les seules choses qu’on pourrait laisser dans un tel état de déchéance sont celles qui n’ont aucune valeur (Jean 15:6 ; Hébreux 6:7-8). De l’autre, il y aura tous les disciples de Jésus, les enfants de Dieu, qui seront, eux, valorisés en recevant des vêtements, des couronnes et en ayant un libre accès au Seigneur de l’univers (Apocalypse 3:5).

Prenons un exemple, celui d’une peluche et appelons là… Woody. Tant qu’un enfant le considérera comme son jouet préféré sera choyé, valorisé, il ira partout avec lui. Et bien sûr sa valeur ne dépend pas de sa propreté, mais de ce qu’il représente pour l’enfant. Donc même couvert de boue, l’enfant à qui il appartient n’hésitera pas un seul instant à le prendre dans ses bras, et même à le mettre dans sa bouche ! Ses parents seront probablement prêts à faire des pieds et des mains pour retrouver le précieux doudou égaré !

Mais imaginons un instant que Woody cesse d’appartenir à un enfant. Tout plein de boue, avec un ou deux trous… À votre avis, que va devenir Woody ?

Pour être très clair, Dieu ne nous considère pas comme des jouets. J’ai pris cet exemple parce qu’il est très parlant et que cette métaphore a été développée dans Toy Story[1]. Dieu nous aime. Dieu vous aime. Il t’aime. Et lorsqu’il égare l’un de ses enfants, il fait des pieds et des mains pour le retrouver. En faisant preuve de patience, il réunit un peuple innombrable pour entrer dans son Royaume. Ce qui compte, ce n’est pas ceux qui vont être brûlés, mais ceux qui vont être sauvés. Et aujourd’hui, Dieu fait preuve de patience. Il prend le temps de chercher chacun d’entre nous : personne n’est sans valeur à ses yeux. Pour chacun de nous, Dieu est prêt à faire des heures de route pour venir nous chercher.

Le problème, c’est que c’est déjà un peu trop tard : l’humanité tout entière se trouve dans une déchetterie, aux portes de l’incinérateur. La création est vouée à la destruction, et il y a un gardien qui interdit à tous ceux qui le souhaiteraient de sortir. Que fait Dieu ? Il propose un échange : la vie de son fils, Jésus, contre notre vie.

Dieu prend patience… ou n’existe pas ?

Peut-être que Dieu est en train de parler à votre cœur et que vous avez envie de vous laisser saisir par lui. N’hésitez pas à la faire, demandez à Jésus de vous prendre auprès de lui. Mais peut-être aussi qu’un petit sourire fait sa place sur vos lèvres. Peut-être aussi viendra-t-il demain. Vous vous dites : c’est trop facile comme argument. Dieu ne fait pas preuve de patience, il ne viendra jamais, car il n’existe pas. D’ailleurs, s’il existait, il ne laisserait pas le monde dans cet état. De toute façon, un Dieu qui envoie des gens en enfer, je n’en veux pas.

La patience de Dieu conduit à une relation d’amour et non de peur

Mais… n’est-ce pas précisément ce qu’il est en train de faire ? Il prend patience, parce qu’il veut qu’aucun ne périsse, mais que tous parviennent à la repentance. Si Dieu jugeait immédiatement ceux qui commettent des crimes, alors il n’y aurait plus de guerres. Mais il se produirait deux choses : la première, c’est que nous aurions peur de lui. Enfin, je ne veux pas vous prêter les mêmes sentiments qu’à moi. Mais si Dieu punissait les fautes immédiatement, j’aurais peur. Tu dis un mensonge ? Une diarrhée, tout de suite. Tu insultes ton patron ? Une jambe cassée. Il le méritait ? Mais pour qui te prends-tu ? Deux jambes cassées. Tu dis quelque chose de faux sur Dieu, l’auteur de la vie, ton maître et ton juge ? Quelle est la punition appropriée ? La mort, à n’en pas douter.

Vous l’aurez compris, si Dieu jugeait immédiatement le mal, j’aurais la trouille, et je serais le prochain sur la liste des condamnés. Mais Dieu ne veut pas de ça, il ne veut pas des esclaves, il veut des enfants qui entrent librement dans une relation d’amour avec lui. Alors il fait preuve de patience.

Un Dieu d’amour pourrait-il vraiment condamner à l’enfer ?

Les hommes ont une certaine tendance à la contradiction. D’un côté, ils aimeraient que tous soient sauvés et qu’il n’y ait pas de punitions, et de l’autre ils ne supportent pas l’injustice. Mais imaginez que Dieu supprime l’enfer et laisse éternellement les fautes impunies. On se retrouve tous pour l’éternité. À côté de vous, il y a les pires criminels de guerre, qui n’ont pas été jugés, et qui savent que leurs actions ne le seront jamais : ils peuvent donc laisser libre cours à leur désir et leur convoitise… Aussi grand que soit cet endroit, je n’aimerais pas m’y trouver. Cela ne ressemble pas à une description du paradis, mais de l’enfer.

Mais Dieu ne laisse pas le péché impuni, il fait preuve de patience.

Et si Dieu transformait les gens et extirpant le mal qui les habitent ?

On pourrait tout à fait imaginer que Dieu décide, dans sa souveraineté, de faire disparaître le mal qui est en nous. Mais oui, c’est cela la solution ! Si le mal n’était plus là, le lion pourrait paître à côté de l’agneau sans qu’il y ait de risque ! C’est d’ailleurs exactement ce que Jésus est venu faire : nous proposer un changement de vie, une transformation radicale. Par son Esprit, il veut nous purifier de tout mal. Cela aboutit à une transformation du caractère en profondeur.

Mais peut-on imaginer que Dieu opère une telle transformation sans le consentement de la personne ? Cette transformation qui va toucher jusqu’aux désirs les plus intimes d’une personne peut-elle être faite sans consentement ? Il y aurait une sorte de violation de la personnalité, un abus de pouvoir, un lavage de cerveau… aussi pure que l’intention ait été. Dieu nous aime, et il ne veut pas abuser de nous. Alors il adresse des avertissements et nous manifeste son amour de bien des façons différentes pour nous attirer à lui. Il prend patience, il se donne du temps pour nous convaincre. Un peu comme avec un arbre qui n’aurait pas donné de fruits. On ne l’arrache pas, on met de l’engrais en se disant que si les conditions sont meilleures, l’année prochaine il produira.

Et ce qui est incroyable, c’est qu’au lieu de saisir l’occasion pour se repentir, les hommes disent : mais il est où Dieu ? De toute façon, il ne viendra jamais. Je peux vivre ma vie comme je l’entends, cela fait 2000 ans, ou plus, que le monde tourne de la même façon.

Dieu prend patience… et le monde ne changera jamais

De fait, ils veulent ignorer que des cieux ont existé autrefois par la parole de Dieu, ainsi qu’une terre tirée des eaux et au milieu d’elles. Ils oublient volontairement que le monde d’alors a disparu de la même manière, submergé par l’eau. Or, par la parole de Dieu, le ciel et la terre actuels sont gardés pour le feu, réservés pour le jour du jugement et de la perdition des hommes impies.

2 Pierre 3:5-7

Si je reformule :

  1. Dieu a tout créé par sa parole : il est Tout-Puissant, sans lui, rien n’existerait ;
  2. Il y a eu le déluge, qui a permis un nouveau départ.
  3. Aujourd’hui, par la même parole, le monde est stable jusqu’au jour du jugement et de la ruine des non-chrétiens. C’est beaucoup plus saisissant de le dire ainsi. Hommes impies, ce sont les autres, ceux qui sont au loin qui font la guerre et vont dans des maisons closes — des choses qui n’existent pas à Genève. Non-chrétiens, c’est mon voisin, mon ami, un de mes proches parents : cela oblige à prendre en considération ce que dit Pierre.

Dieu prend patience, aussi le monde est stable

Ces trois points sont dénigrés par bon nombre de personnes, notamment par un certain nombre de scientifiques. Une remarque d’un homme de science genevois il y a une dizaine d’années m’a marqué. Il m’a dit : la seule chose qui me donne la certitude que les lois de la nature sont immuables, c’est parce que Dieu maintient ses lois par sa main. L’homme qui m’a dit ça était en train de conduire un projet pour envoyer des appareils de mesure dans l’espace : une grosse tête. Les lois de la nature de son pas plus immuable que Dieu. Elles sont immuables parce que Dieu a parlé. Mais s’il prononce une autre parole, comme lors du déluge, alors les lois de la nature peuvent changer. Un jour, il articulera une parole de jugement, et le monde tel que nous l’avons connu disparaîtra.

Non, Dieu ne tarde pas, Dieu ne manque pas de moyen. Il patiente, car il nous aime.

La perspective de Dieu : Jésus revient bientôt

Mais s’il y a une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas oublier, c’est qu’aux yeux du Seigneur un jour est comme 1000 ans et 1000 ans sont comme un jour.

2 Pierre 5 : 8

Je ne vais pas essayer de comprendre quel est le rapport de Dieu au temps, mais m’en tenir à quelque chose de très simple en m’inspirant d’une réflexion de John Piper[2]. Partons du principe que le temps s’écoule toujours à la même vitesse. Notre perception du temps n’est pourtant pas linéaire. Il n’est pas rare d’entendre une personne âgée dire qu’elle a l’impression que la semaine dernière, elle allait encore à l’école. Elle a l’impression de s’être mariée il y a deux jours, et d’avoir eu des enfants hier. Parfois, le temps nous semble très court, lorsqu’on est dans la joie. Parfois, il semble très long, lorsqu’on écoute un professeur qui récite un cours inintéressant d’une voie monotone et soporifique.

Pour un même évènement, la perception peut être très différente selon le point de vue. Ma dernière fille a eu 4 ans cette année. Chaque jour, elle voit ses frères et sœurs aller à l’école et elle se réjouit d’y aller elle aussi. Elle me demande régulièrement : papa, quand est-ce que je pourrai aller à l’école ? Je lui ai dit que c’était bientôt son tour. De mon point de vue, elle commence l’école tout bientôt, demain, pourrais-je dire. Mais pour elle, qu’est-ce que ça veut dire fin août ? Lorsque je lui répondrai : tu vas bientôt à l’école, pourra-t-elle le comprendre ?

Essayons d’imaginer la joie du Père en accueillant Jésus à ses côtés après sa victoire sur le mal. Si c’était mon fils, j’aurais l’impression qu’il est à peine arrivé, et qu’il repart déjà. La perception du temps joue un rôle, mais nos émotions également.

Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme certains le pensent ; au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu’aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Ce jour-là, le ciel disparaîtra avec fracas, les éléments embrasés se désagrégeront et la terre avec les œuvres qu’elle contient sera brûlée.

2 Pierre 3.9-10

Jésus revient bientôt. Dieu ne tarde pas dans l’accomplissement de ses promesses, mais il veut que tous parviennent au salut par la repentance. Alors, n’attendons plus, et renonçons au mal, et tournons-nous résolument vers le Seigneur !

 

[1] Voir l’édito à ce suejt : Roberto, Espérance News du 17 avril 2021, https://mailchi.mp/e7d797d0eb13/esprance-news-du-17-avril-2021?e=b410de110a (Page consultée le 17 mars 2025).

[2] John PIPER, « Where Is the Promise of His Appearing? », 6 juin 1982, dans Desiring God, https://www.desiringgod.org/messages/where-is-the-promise-of-his-appearing (Page consultée le 17 mars 2025).

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